Nous les suivons depuis leur première édition, observant dans leur sillage l’évolution d’un type de contenu aux particularités mutantes : et l’édition 2013 du Marseille Webfest de confirmer la reconnaissance de ce qui est en train de devenir un genre à part entière.
Quelques transformations de taille en témoignent : un festival qui grossit au niveau de sa jauge et propose à côté d’une « sélection officielle » une affiche « Another look » destinée aux talents émergents, un évènement qui se parachute au château de la Buzine, et propose en marge des projections, un marché des nouveaux contenus et des conférences donnant le pouls de cet univers et dessinant ses forces comme « Produire une websérie avec une major », « Les webséries, des opportunités à saisir pour les marques », ou encore ‘Le Transmedia à Hollywood ». Tout est donc ici rassemblé pour imposer cette volonté de qualité farouchement défendue par le président Jean-Michel Albert.
Labellisé Marseille 2013 – un timide début de reconnaissance culturelle pour ce secteur encore trop souvent rattaché au numérique ? – le Marseille Webfest récompense cette année la websérie libanaise FASATTEEN de Cyril Aris & Mounia Akl, MILLIONS du canadien Andrew Chung, Tube Tube des anglais Ben A.Williams & Ian Smith. Pour notre part, nous avons retenu Prison dancer, Banc public, ou le très beau travail d’animation de Je vous ai compris, notant au passage que l’afflux de sujets post apocalyptiques et zombiesques commence à se tarir pour laisser place à des scénarii plus approfondis et intériorisés.
Autant de points qui demandaient approfondissement et regard rétrospectif sur les 3 ans passés. Nous avons donc contacté Jean-Michel Albert pour faire un bilan du travail accompli, pour également déterminer l’avenir du support et du festival.
Entretien :
Marseille Webfest 2013 : rencontre avec Jean-Michel Albert by Delfromtheartchemists on Mixcloud
Un grand merci à Jean-Michel pour son temps, ses réponses et sa confiance.
Et plus si affinités