Par temps de confinement, il faut bien trouver des moyens pour continuer de diffuser culture, savoir, mémoire. Les solutions les plus simples sont souvent les meilleures, la rue le refuge ultime. C’est l’option choisie par le Mémorial de la Shoah pour évoquer les génocides qui ont ensanglanté notre Histoire à l’occasion de la semaine d’éducation et d’actions conter le racisme et l’antisémitisme.
Trois génocides
Le long de l’Allée des Justes jouxtant l’institution, plusieurs panneaux se succèdent pour raconter les trois génocides qui ont marqué le XXeme siècle : le massacre des Arméniens par les Ottomans en 1915, l’extermination des Juifs par le IIIeme Reich, l’éradication des Tutsi au Rwanda dans les années 90. Par delà l’horreur, l’objectif est de comprendre ce qu’est réellement un génocide.
Motifs abominables
Quels sont ses bases, ses déclencheurs, ses buts ? Ses phases ? A plusieurs décennies d’intervalle, nous découvrons une logique commune d’éradication fondée sur des motifs abominables. L’intérêt ici est que cette mémoire descende dans la rue pour interpeller le passant nonchalant, le quidam qui n’a peut-être jamais réfléchi à la question.
Investir l’espace public
C’est l’une des vocations du Mémorial de la Shoah que de partager ce savoir, tout en le protégeant et en le complétant. L’actuelle fermeture des lieux de culture le force à investir l’espace public, ce qui constitue une chance à saisir pour toucher un nouveau public et perpétuer cette mission de transmission déjà amorcée via le site web et les réseaux sociaux.
Et plus si affinités
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