Eh bien voilà c’est la rentrée, va falloir s’y faire, et tandis qu’hier nous attaquions direct en vous jetant le nouvel album de Jackson and his computerband au visage, nous continuons sur cette lancée prolifique avec la bonne grosse flagellation que nous inflige Clarence Clarity.
Me demandez pas d’où il vient, il m’est tombé dessus ce matin, tandis que j’épluchais consciencieusement et la tête un peu à l’ouest la newsletter de Pias qui produit Save Thyself, son EP.
Accrochée par le squelette polychrome de l’artwork, j’ai cliqué sur le lien. Malheureuse que je suis, tombée au milieu de « The Gospel truth », sortie de ma tasse de thé au lance flamme, engluée dans ce putain de piège sonore que je ne vous épargnerai à aucun prix, quelles que soient vos supplications :
Pas de pitié ! Crucifixion electro immédiate, avec de très très gros clous bien glitch, à coups de marteau dubstep qui résonnent loin par delà le Golgotha musical, tandis que les hurlements des païens giclent dans la foule qui en redemande autant que le supplicié.
C’est ça le pire, Clarence Clarity nous viole en direct et on rampe pour qu’il n’arrête surtout pas une seconde. Et là on a que quelques compos, imaginez ce que ça donnera quand ce mec passera au stade du LP et du live, prêt à tous nous buter d’extase rythmique, mécréants ou bénis, car c’est bien connu, Dieu reconnaîtra les siens.
Pas dit que Notre Père arrive à faire le tri après le massacre qui se prépare sur les dancefloors. Car ce mystérieux Attila en devenir va savoir y faire pour défoncer les murs et faire que l’herbe ne repousse pas. Et surtout qu’il ne recule pas, c’est ça qui est bien !
Et plus si affinités