À ceux qui pensent dur comme fer que la finance est un mal moderne, je conseille fortement de lire Le Faiseur de Balzac et d’en visionner la version de Pierre Franck, servie par l’éblouissant et retors Jean Le Poulain. Écrite par le père de La Comédie humaine qui délaisse là l’écriture romanesque pour s’essayer avec fougue au théâtre, cette comédie pour le moins acide met en lumière les tours de…
a.bsolument : vieilles radios et son bluetooth
Allez, lecteur, souviens-toi … le vieux poste radio qui trônait dans la cuisine de ta mère, avec RTL en boucle, l’antenne qu’il fallait déployer ou rapetisser au moindre grésillement, le bouton à tourner pour passer d’une station à l’autre, le son pourri par les interférences, l’oscillation des ondes … Toute un époque, que les millennials n’ont pas connu, encore moins la Gen Z née les yeux et les oreilles dans…
Mishima : l’ultime plaisir de la destruction
Mai 2011 : la biographie de Mishima écrite par Jennifer Lesieur est publiée chez Gallimard. Aussitôt la critique se déchaîne : le livre serait plagié, reprenant d’autres biographies antérieures, notamment La vie de Mishima de John Nathan, également éditée chez Gallimard et qui fait référence. Pourquoi ce doublon, signé de la main d’une auteure qui ne maîtrise aucunement le japonais ? Peut-être pour rendre la vie de cet auteur accessible aux occidentaux…
House of cards … in Westminster : thriller politique entre Tatcher et Shakespeare
Après avoir apprécié Maniac, nous avons fouillé plus avant la section «Back to the original » proposée par ARTE … pour y dénicher House of cards. Non, pas le succès américain, mais la série anglaise qui a inspiré David Fincher. Et soyons honnêtes, nous avons bingewatché la chose … et sommes restés sur le cul. Tous les coups sont permis Diffusé par la BBC au début des années 90, House of cards…
Trouvaille musique : Tendinite
Plongeons tête la première dans le catalogue de nos petits amis d’Atypeek Music pour y chopper une trouvaille musique tout en muscles, j’ai nommé Tendinite. Enthousiasme communicatif Originaire de Reims, ce trio opère depuis 2016, surfant sur un rock épais mêlant punk, garage, noise avec une petite pincée de Dead Kennedys sur certaines envolées de gratte (« Nostriis », « Take me to the ocean »), certaines accélérations rythmiques frisant le délire (l’intro de…
La Conquête : démontage d’un barnum politique
La politique, les élections, les manipulations … ce grand cirque médiatique donne à réfléchir, non ? Sorti en 2011, La Conquête relate la montée au pouvoir de Sarkozy. 6 mai 2007 : alors que les premiers résultats tombent, annonçant la victoire, le futur président est reclus dans son salon, méditant le départ de son épouse. Cette présidence, il l’a voulue, de toutes ses forces, mais le prix est lourd qui solde ces…
Le Tampographe : tampon sans filtre, survie par l’insulte et objet rare
Cela fait un certain temps que j’ai le sujet sous le coude. Une fois de plus, une photo au détour d’un post Facebook, qu’on enregistre dans ses favoris … on se dit qu’un jour, on va chroniquer et puis on laisse filer le temps, jusqu’au moment où on se décide à faire le tri. Et on retombe sur Le Tampographe. Et on clique sur le site. Grossière erreur. Dire des…
Film / Hitchcock : autopsie drolatique d’un mythe cinématographique ?
1959 : Hitchcock savoure le succès de La Mort aux trousses, quand on lui demande au sortir d’une projection de gala « A 60 ans, n’est-il pas temps de vous retirer au sommet de votre gloire ? » Il suffira d’une stupide question de journaliste pour qu’il remette tout en question. Et déclenche un séisme créatif qui enfantera l’un des films les plus marquants du XXème siècle : Psychose. Tourné en…
A l’avant garde : Mariel Clayton, the Barbie slayer !!!
Ah Mariel Clayton !!! j’ai presque honte de lui consacrer un article dans la rubrique « Avant-garde ». La dame n’a rien d’une débutante, voici belle lurette que ses dioramas et ses clichés font le bonheur de Hey !, sont exposés dans les galeries les plus reconnues de la planète, inspirent les vocations féministes … bref Mariel Clayton est devenue une référence. Raison de plus pour en parler. Barbie, une bombe à retardement ? Au…
Maniac : splendeur et misères des vies imaginaires
J’étais partie pour chroniquer l’excellent En Thérapie … mais que pourrais-je ajouter à la déjà longue liste d’articles encensant la série de Nakache et Tolédano ? A trop en dire, on fatigue, on use, on ennuie … du coup je me suis reportée sur Maniac, visionnée par le plus grand des hasards l’autre soir sur ARTE. Échappées imaginaires Un format court pour cette série norvégienne de dix épisodes d’une vingtaine…