La rafle du Vel d’Hiv’ : pour comprendre l’horreur, il faut la ressentir
C’était il y a quatre-vingt ans. Mais dans la tête des rescapés de la rafle du Vélodrome d’Hiver, c’était hier, c’est aujourd’hui, ce sera demain. Jusqu’à la mort. Et peut-être après, dans l’au-delà, s’il existe. Un enfer quotidien que cette mémoire tissée de peur, de souffrance, d’incompréhension, de colère, d’impuissance. Et ce sentiment terrible qu’après eux, personne ne se souviendra. Que cet épisode odieux tombera dans l’oubli. On a quelquefois polémiqué…