Exposition Gilbert Peyre : L’électromécanomaniaque ou la cacophonie enchanteresse
Avant de les voir, on les entend. Cliquetis des poulies, grincement des rouages, sifflement des glissières comme des zips de body bags … Puis des plaintes éraillées, sanglots à peine audibles, refrains désuets … les automates de Gilbert Peyre possèdent une identité sonore propre, qui confine au bruitisme, à la musique industrielle, au requiem. « J’ai froid » geint l’étrange créature aux cornes de cerf, à la pelisse défraîchie tandis que ses…