À l’avant-garde : Gilbert Peyre, électromécanicomaniaque et ingénieur des sentiments
De nouveau, Gilbert Peyre investit la Halle Saint-Pierre. Exposition après exposition, l’électromécanicomaniaque y a conquis une place légitime, en tant que chantre d’un art volontairement décalé, d’une sculpture qui hybride la machine, le souvenir, l’objet usagé. Poétique de l’automate incarnant les rêveries humaines, tendres, douces et nostalgiques à la fois : l’artiste albertivillarien, souvent qualifié d’ingénieur des émotions, a bâti un univers où l’absurde se teinte d’une sensibilité tragique, la…