L’avant-garde de ce jour émerge d’une de nos virées sur Instagram où décidément les talents trouvent à s’exprimer de multiples manières. Erica Catherine, quant à elle, érige sa page I am having a thought en temple de la Vanité, squelette souriant, fleurs éclatantes et petits insectes à l’appui. Un squelette au paradis Il suffit d’un regard pour identifier le style très spécifique de la photographe : un jardin idéal, presque naïf,…
Berlin 1933 – La presse internationale face à Hitler : “la grande mâchoire du déni”
Berlin 1933 – La presse internationale face à Hitler : le titre est limpide, sans ambiguïté. Il s’agit ici d’examiner comment les médias de l’entre-deux-guerres ont abordé et relaté la montée au pouvoir du Führer et de ses séides. Le sujet fut peu traité ; Daniel Schneidermann s’en empare avec dynamisme et acuité pour analyser ce qu’il nomme “la grande mâchoire du déni”. Un sujet, différents angles Ce n’est pas un hasard s’il…
Beautiful Skin Parties : d’abord des soirées, maintenant un fanzine !
Alors que nos petits amis de Bragi Pufferfish bouclent la prépa d’une énième édition de la Beautiful Skin, il est temps de zoomer sur un complément non négligeable de ces soirées naturistes : le fanzine du même nom. Par delà le paraître Un fanzine de belle facture, coloré, illustré et paré de textes. «Quitter le paraître pour n’être que dans l’être » : un beau sujet appuyé par des photographies,…
A l’avant-garde – Photographie : Matt Henry, l’ « american way of life » pour le meilleur et pour le pire
Dans notre viseur avant-gardiste du jour, le photographe gallois Matt Henry. À son actif plusieurs séries de photographies inspirées de l’american way of life pour le meilleur et pour le pire. Photographe et conteur Season of the witches, The King, 1964 – 1974, Short stories, Blue River falls… Matt Henry se revendique comme un storyteller, un conteur qui combine paysages, portraits et gros plans afin de dérouler une narration dont…
The Investigation : un true crime tout en pudeur et en intensité
Question : peut-on évoquer une affaire criminelle sans tomber dans le sordide, le voyeurisme et le racoleur ? Tout en restituant l’intensité des différents temps de l’enquête, les problématiques multiples qui se posent, les émotions contradictoires et des policiers et des proches ? Sans placer l’assassin en position de héros ? Réponse : oui, si l’on en croit la série The Investigation. Récit d’une course contre-la-montre Réalisée en 2020 par…
Success Story : quand Zarca et Ternaux racontent le succès à coup de coke
Trentenaire sans attrait, prof sans envergure, célibataire acariâtre, Anna Jocelin est l’image même de la nana chiante qui critique tout sans jamais rien vivre. Un jour, elle croise le chemin d’une ancienne camarade de lycée, Carine, musicienne sans envergure, dilettante, alcoolo et camée. Étonnamment, Anna se laisse tenter par un apéro avec cette ex-copine, un peu de MDMA, puis une ligne de coke, puis deux… À partir de là, c’est…
Orlando : « Nature, Nature, c’est à toi que j’appartiens … »
Orlando … l’adaptation cinématographique du roman de Virginia Woolf réalisée par Sally Potter est toujours en écho avec notre époque. Orlando, androgyne et immmortel Virginia Woolf s’est lancée dans l’écriture de cet ouvrage hors normes, il y a presque un siècle, façonnant une vibrante déclaration à la femme qu’elle aimait alors et qui doucement lui échappait. Vita Sackville-West, célèbre femme de lettres britannique, inspire les traits du jeune seigneur élisabéthain…
Le Nom de la Rose : d’un temps l’autre …
Ah ! Le Nom de la Rose ! Ce film tourné en 1986 a su durablement marquer les esprits comme une œuvre hors pairs, incontournable. Et pour cause. Le Nom de la Rose Une course haletante au meurtrier Adaptée du non moins célèbre roman d’Umberto Eco (plusieurs fois rappelé dans le film de façon détournée dixit l’allusion à l’auteur Umberto de Bologne, ville du romancier), Le Nom de la Rose…
Le Nom de la rose : Umberto Eco version Agatha Christie ?
Après le roman à succès d’Umberto Eco et son adaptation cinématographique signée J.J.Annaud, voici Le Nom de la rose version série TV. Soit huit épisodes couvrant huit heures de programme pour nous narrer les aventures de William de Baskerville et de son jeune acolyte Adso de Melk au pays des livres et du fanatisme. Une lecture augmentée donc, qui se veut plus fidèle au roman initial… et dont le scénario…
Léonie est en avance : quand Feydeau explore et explose le mal joli…
Léonie est en avance : avec cette comédie courte comme lui seul sait en composer, Feydeau s’attaque au mal joli pour en faire un tableau désopilant. Avec Antonin Chalon à la mise en scène, la chose prend des allures de récit épique, de fable sanglante. Accouchement, un calvaire marital Ainsi donc, Léonie est enceinte, jusqu’aux yeux, prête à éclater. Ce qu’elle fait avec un mois d’avance. Toudoux, son époux au…