Et hop ! C’est reparti pour un tour, avec une 38eme édition au line up prometteur affichant au cordeau :
STROMAE – SHAKA PONK – SKIP THE USE – BIFFY CLYRO – METRONOMY – FAUVE – GIRLS IN HAWAII – BIGA*RANX – ALBOROSIE – DANAKIL – TAIRO – WINSTON McANUFF & FIXI – NAÂMAN – BAKERMAT – GESAFFELSTEIN – BRODINSKI – KAVINSKI – KLAXONS – BRETON – SARAH W_PAPSUN – GRAMATIK – DANIEL AVERY – JACKSON AND HIS COMPUTER BAND – CARBON AIRWAYS – SALUT C’EST COOL
… bref y en a pour 6 jours de prog sur 7 scènes, sans compter le Printemps dans la ville et les scènes SFR Live, Pression Live et autres. Et les Inouïs bien sûr.
On va pas vous faire un dessin, après trois ans passés à étriper ce festoche par tous les bouts, l’autopsiant à qui mieux mieux, pour en comprendre les rouages et en saisir les spécificités. En démysthifier les arcanes par ailleurs, et là y a du boulot, car on en a entendu de belles sur cet event qui pourtant affiche une pérennité insolente.
Rafraîchissons la mémoire de nos lecteurs d’amour :
2011 – premier parachutage artchemisien sur site avec dans le viseur une problématique d’importance : « est-ce qu’on se bourre vraiment la gueule dans les apéros pros du PDB ? »
30 interviews plus tard, nos revenions avec la preuve que ces apéros étaient avant tout lieu d’échange et de business plutôt que beuverie continue.
2012 – deuxième mission sur site pour en savoir plus sur le mécanisme de sélection des Découvertes, tout proches de devenir les Inouïs ; et une question vitale : « faut-il coucher pour être lauréat du fameux concours national ? »
2013 – nous demeurons en dehors de l’event proprement dit, nous positionnant en aval du festival avec en tête « Bourges et après ? » interrogeant ainsi des groupes tout juste sélectionnés ou d’anciens gagnants, pour savoir si le passage au 22 leur a vraiment été bénéfique.
Ouep en trois ans, on a bien fouillé, n’est-ce pas ? On a bien fouillé mais il reste une inconnue et de taille : la comm’. Eh oui, le PDB sans comm’, c’est comme un chameau sans bosse, un zèbre sans rayure, un tigre sans dents : ça n’a pas de sens. La communication : déjà en tant normal c’est pas évident évident. Mais en période festivalière ça tient du défi permanent, entre situation de crise latente et triathlon en Antarctique. Nous avions déjà abordé le sujet en surface lors de nos passages précédents, abordant pêle mêle présence et gestion des média sur site ou opérations de visibilités :
Printemps de Bourges 2011 Part 13 : festival ou marathon médiatique ?Printemps de Bourges 2011 – Part 11 : techniques de promo sauvage en milieu festivalier hostile ?Media / Longueur d’onde – détonateur musical : rencontre avec Serge Beyer.Un premier débroussaillage qui ne justifiait en rien l’économie d’une plongée plus conséquente, que nous avons décidé d’opérer cette année 2014. Et bim ! Vous l’avez compris, notre série PDB 2014 sera consacrée à l’observation des différents agents impliqués dans cette chaîne complexe qui enclenche alimente et contrôle la communication du festival.
Chaîne complexe c’est rien de le dire puisqu’elle implique la promo presse nationale/internationale, media classiques et web, les partenariats, le site et les réseaux sociaux, l’orga des plannings d’interviews, … donc et pour résumer une énorme prise de tête et une préparation conséquente en amont. Donc d’entrée de jeu, avortons d’un coup sec un autre mythe qui a fait long feu : « NON le PDB n’est pas un camp de vacances pour RP (réellement paresseux) et CR (communicants ratés) » !
Impossible avec entre 350 et 500 journalistes présents pour la bagatelle de quelques 500 artistes et 1800 interviews, sans compter qu’à l’heure du tout internet et de la mutation profonde de l’industrie musique et spectacle vivant, difficile de communiquer comme on le faisait il y a encore 15 ans. Il s’agit donc pour nous de comprendre comment fonctionnent les rouages de cette horlogerie actuellement déclenchée puisque le compte à rebours a commencé pour l’équipe mobilisée, avec pour objectif de faire parler de l’évènement en respectant son ADN et en le diffusant au plus large public.
Nos objectifs sont simples :
– Mettre en lumière la complexité des enjeux et de l’organisation, les différents acteurs impliqués, leurs tâches, leurs interférences.
– Démontrer que la communication autour de pareil évènement est le fruit d’un professionnalisme, d’une expérience, d’une adaptabilité.
– Faire comprendre que la communication est vitale à ce stade, notamment pour assurer la réputation de l’évènement, son rayonnement et son ancrage dans un paysage artistique saturé.
A la clé toute une série d’interviews des principaux acteurs de cette épopée, réalisés en mode masterclass en amont alors que la tension monte doucement et que le timing se resserre. Puis une plongée en eau vive pour voir tout ce beau monde sur le terrain. Et un petit bilan post event pour faire le point et retirer les enseignements de cette course contre la montre.
Vous êtes tentés ? C’est parti !
Et plus si affinités