Alors qu’approche la période de Noël vient alors le difficile choix des cadeaux. Et Dieu sait si c’est difficile pour vous, mesdames, de faire plaisir à ces messieurs qui ont déjà tout et ne veulent rien. Rhum, cognac, vins de prix, whisky rare, rangez les traditionnelles breuvages qui peuplent le bar de votre compagnon pour le surprendre avec une trouvaille baptisée le Ratafia de champagne, élaboré par la maison Gremillet.
Le ratafia ? Il s’agissait à l’origine un moyen de conservation traditionnel des jus de raisin frais. En effet l’ajout d’un alcool neutre bloque la fermentation alcoolique et permet donc la conservation du sucre et des arômes. Le terme désigne par ailleurs la boisson servie traditionnellement pour la ratification d’un traité. Une originalité que Gremillet ajoute fièrement à sa collection de champagnes, avec raison.
En effet, reconnu Indication Géographique Protégée, le Ratafia de Champagne Gremillet est le fruit d’une sélection très pointue de jus de raisin de chardonnay de 2006. Il est dit hors d’âge ou XO après 10 ans de vieillissement, d’où un long travail d’élaboration, un véritable jeu de patience et d’amour pour obtenir cet élixir.
On déguste ici une belle robe dorée, le nez embaume les fruits confits, les raisins de Corinthe, un arôme où se mêle une légère touche boisée. Au palais on est en présence d’un spiritueux léger. L’empreinte de l’alcool est plutôt douce, évoque le vin de Malaga, le Porto. Les amateurs de Cognac ou d’Armagnac sont surpris au premier abord par une présence en bouche plutôt discrète, puis vite séduits par cette élégante intensité.
De fait le Ratafia de Champagne Gremillet est réellement un alcool très singulier à explorer et savourer. Vendu aux alentours de 35€ dans un flacon d’une grande pureté cacheté de cire bleue, il se mariera sans problème avec votre foie gras, également avec votre bûche glacée. Il s’appréciera également en apéritif et saura ravir le palais de vos convives en fin de repas.
Et n’oubliez pas, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
Et plus si affinités
