Encore un qui n’y va pas de main morte avec les chefs-d’œuvre des grands maîtres. Scalpel et stylet en main, Rob Draper taille dans la masse, pour le meilleur du design, mais jamais au détriment de l’art !
Une totale recomposition
Tout part d’un tableau, un portrait généralement. Une reproduction que l’artiste britannique va soigneusement graffer, tatouer, taillader, projeter dans un autre univers. Une totale recomposition, une mise en abyme qui sublime le modèle initial en lui apportant une dimension moderne, des couleurs, un mouvement.
Anamorphose en marche
Anamorphose en marche, le jeu d’illusion s’amuse des ombres, des nuances, des graphismes. De vidéo en vidéo, le processus semble le même, mais l’aisance est trompeuse. Il faut un œil expert, une notion très précise de la profondeur, le sens de l’équilibre, savoir à temps s’arrêter avant que l’image soit déséquilibrée, saturée. Pas d’ordinateur ni d’IA, tout est réalisé à la main dans la plus tradition du collage.
Élégante rêverie
Sur des supports recyclés, de vieilles boites de carton striées de feuilles d’or comme des icônes byzantines, les découpes se superposent. C’est là la préciosité de la chose, le plaisir palpable de la réécriture d’une œuvre. Une appropriation ? Plus un hommage, une élégante rêverie, un cadavre exquis visuel qui ne dit pas son nom. Chaque re-création possède son potentiel poétique, flatte l’imaginaire.
Et plus si affinités
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