Il était une fois une bande de potes de lycée qui décidèrent de monter un groupe. C’était en 1984, The Offspring voyait le jour pour incarner le punk-rock californien de main de maître auprès de toute une génération. C’était donc avec beaucoup d’impatience que nous attendions tous le live du vendredi soir sur la grande de scène de Rock en Seine. Quelle claque !
Malgré trois décennies d’existence, le groupe américain a su rester jeune dans sa tête, dans ses textes et ses mouvements, surfant allégrement sur les affres de l’adolescence universelle. Trente années ont passé mais nous sommes encore surpris par l’énergie déversée durant cette heure et demie de performance. Une force brute et revendicatrice propre à The Offspring et qui continue à emballer les fans de la première heure comme les curieux.
C’est une formation nettement rodée, forte de son expérience mais posée et comme réconciliée, qui nous a livrés un set réglé au millimètre prêt. Des hits comme « Why don’t you get a Job », « Self Esteem » ou encore « Pretty Fly » en passant par les titres du nouvel album, The Offspring a fait montre de tout son talent en rassemblant l’audience venue en masse autour d’une musique punk acérée.
Sur scène, ils nous régalent : la guitare de Kevin Wasserman dit Noodle est toujours aussi jouissive, Dexter Holland n’a rien perdu de sa voix si particulière et Pete Parada (arrivé en 2007) fait le show derrière sa batterie. C’est certain, les fans regretteront de na pas avoir eu un rappel, timing de festival oblige. Quant à nous, nous avons noté les quelques couacs de micro au chant ou à la batterie, les changements de guitares parfois hasardeux mais rien qui n’entache cette performance déjantée à 100 %.
Et plus si affinités