Début juin, Noël en approche … peu importe la période, les villégiatures approchent. Tandis que tout un chacun se remue les méninges pour agrémenter ses congés, il serait de bon aloi d’interroger sa bibliothèque afin d’alimenter les cellules grises tout en changeant d’air. A ce titre, Freaky Fridays s’impose dés la première page.
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Mamie Hélène
Et prend le contre pied du terrible Sex Toy chroniqué en parallèle. Bye bye jeunesse avinée en perdition de repères, retour aux bonnes vieilles valeurs de la cavale mafieuse. Et pour cause : Mamie Hélène, l’héroïne de ce polar troussé avec énergie et sans chichi, n’a de mamie que le surnom et l’allure faussement retraitée. Ses pâtisseries sont un passe temps autant qu’une couverture.
Mais les tueurs qui exécutent son couple de voisins BCBG et toute leur descendance à l’exception de la gamine trisomique et du chien, n’ont absolument pas idée que de par le passé, cette honorable aïeule fut strip-teaseuse à Vegas, l’une des poules les plus respectées de Cosa Nostra version USA et la compagne d’un des tueurs à gages les plus redoutés du milieu, qui assura sa formation de main de maître.
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Flingue et rasoir
Devant l’holocauste auquel elle échappe d’un cheveu, la dame va retrouver ses vieux réflexes et faire place nette, non sans avoir auparavant foutu un bordel monstre dans la caste peu recommandable des marchands d’armes, des politiciens véreux, des ambassadeurs traficoteurs et autre sangsues du système. Je passe sur les détails qui sont juste excellents pour demeurer sur l’essentiel et ne pas spoiler la fin de ce thriller haletant : avec Brigitte Aubert à la plume et aux commandes de l’intrigue, ce petit bouquin prend des allures de rallye frénétique.
Polar, thriller, roman d’espionnage, l’auteur mélange les genres mais garde toujours cette écriture au rasoir qui fait basculer le bouquin dans le sprint dés les premières lignes. Cela se laisse lire d’une traite, au passage on s’offre le plaisir de découvrir un personnage du tonnerre, plein de peps, de bon sens et d’astuces, qui colle un grand coup de pied dans la vision éculée d’un troisième âge bon pour la casse.
En bref et pour faire court, n’hésitez pas à dévorer Freaky Fridays, vous ne serez pas déçu !
Et plus si affinités