Une guitare aux accents blues rock mais à la puissance metal, des percus dépouillées mais tout en force, une voix torturée entre gospel, punk et cold wave : il n’en faut pas plus au duo grenoblois pour vous sortir des bucoliques alpages savoyards et vous coller direct en plein désert du Nevada, entre western spaghetti et road movie sanglant.
Sens du mélange et petit aperçu sonore :
Simple mais efficace, n’est-ce pas ? Dans le genre létal, ils savent y faire, nous plongeant dans un univers où les 7 Mercenaires chargent sous acide, le Far West revisité par Robert Rodriguez, un trip du genre. Pas pour rien que leur album s’intitule The good, the bad & the Chainsaw.
On sent les influences à la Sergio Leone, matinées de Texas ChainsawMassacre (Dennis Hopper en vengeur à la tronçonneuse dans la deuxième séquelle a visiblement marqué les esprits). Et ça passe crème, notamment au p’tit matin quand vous essayez de sortir du brouillard. On conseille vivement, et au passage, il ne serait pas étonnant de voir bientôt leur écusson se répandre, car en prime et ça ne gâche rien, ces messieurs au tempérament bien trempé sont de sacrés musicos. A l’heure où les duos sonores sont légions, ce binôme devrait très vite faire parler de lui. Et en bien.
Et plus si affinités