Désolée, mais pour le coup j’appelle pas ça une trouvaille, mais un bon dieu de coup de cœur, pour ne pas dire coup de foudre. Car Lafayette a tout pour séduire : des mélodies travaillées comme des orfèvreries précieuses sans pour autant tomber dans le pédantisme mièvre et chichiteux, un putain de sens de la phrase rythmique, et du rock à fleur de portée à chaque note qui dégorge de ces riffs de guitare. Preuve à l’écoute :
Eh oui, le moins qu’on puisse dire, c’est que le combo emmené par le binôme Nathalie Loriot/Franck Hedin s’y entend pour nous secouer les méninges de terrible manière. Pas de pitié, pas de repos, chaque track claque comme un coup de fouet pour nous rappeler les grandes heures 70’s, une hybridation rock’n soul incroyable d’énergie, tandis que la chanteuse nous empêtre dans ses arpèges, évoluant entre Tina Turner et Muriel de Niagara.
On aime, on aime à la folie. On aime parce que c’est net et tranchant, parce que c’est vibrant et étoffé, parce que c’est sincèrement passionné, parce que ça crache à chaque seconde, ça ne faillit pas un instant. Parce que le combo, fidèle au patronyme qu’il partage avec la ville du Tennessee, va enregistrer à Nashville, USA, porte dans son imaginaire et sa culture la cité de Détroit, véritable berceau du rock américain.
Bref on en redemande, le matin, le midi, le soir, à toute heure du jour et de la nuit.
Et plus si affinités