Alors que son nouvel EP The Waxidermist vient de débouler dans la chaleur de mes écouteurs, je ne peux respirer une seconde de plus sans vous suggérer d’aller balader vos tympans dans l’univers de Lawkyz :
Du velours que cet homme là : contrebassiste d’origine, amateur de vinyles et de sons multiples, ingé son de formation, directeur artistique … bref un virtuose comme on en fait rarement et ça se ressent quand le monsieur abandonne la casquette de conseiller pour redevenir compositeur. Sa marque de fabrique : l’amalgame, la fusion des sonorités, des rythmes, des genres. Du coup ses tracks se colorent de funk, de hip hop, de jazz, … et de lignes de basse à se damner avec bonheur.
Velouté, sensuel, épais sans être étouffant ou redondant, l’univers mélodique de Lawkyz possède un attrait évident : le sens du ludique et du plaisir. Cela se sent, se respire à chaque morceau, Lawkyz s’amuse, dés qu’il se colle aux claviers, qu’il mixe, à chaque collaboration, on sent poindre le sourire sur ses lèvres, tandis qu’il se lèche les babines comme un chat gourmand et calin. Une constante et douce jubilation qui lui colle la tête dans les étoiles tandis qu’il fait chanter Pumpkin ou Astrid Engberg, déjà croisées sur The ARTchemists.
Gage supplémentaire de qualité, Lawkyz sait choisir ses partenaires, privilégiant la qualité et l’exigence. Bref on aime, à l’écoute comme sur un dancefloor, ça passe crème, c’est même assez addictif si on n’y prend garde. Et c’est pas plus mal, on ne comptait pas franchement envisager un régime. En gros et pour faire court, Lawkyz se laisse consommer/apprécier/écouter sans modération.
Et plus si affinités
