Une guitare rythmique aux notes gravissimes, une autre torturée à coup de tournevis, un torrent de mélodies dark et rèches comme le sable des déserts sans fin, le tout conduit par des beats lancinants, métalliques, froids : Chaos E.T. Sexual ne fait aucun cadeau à ses adeptes en leur flanquant ses bombes musicales en plein front.
Je découvre le jeune trio dans la cave du Klub à l’occasion du Gladstone Fest et c’est une petite mort délicieuse qui me saisit, alors que je les écoute entrer en transe. Présentation :
Yves ‘Chaos’ : Guitare Baryton
Humbert ‘E.T’ Humbert : Guitare + machines
Tarik ‘Sexual’ : Drum Machine
A eux trois ils révisent les codes de la drone musique, fondée sur la répétition sans fin de la même note : je n’entrerai pas dans des détails techniques que je ne maîtrise guère, mais sachez que Haydn s’y est essayé de même Beethoven, Malher, Les Beatles, U2, Glenn Branca … bref c’est pas rien.
Et nos loulous d’enchaîner sur cette prestigieuse parentèle et avec une épaisseur de son qui paralysent les tympans frappés de plein fouet les six morceaux de l’E.P. OV. Expérimental, viscéral, sans pitié, anatomique, incantatoire, habité … Tragique.
Et plus si affinités
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