Portons ce jour nos regards ébahis de l’autre côté de la Manche vers cette Albion brexitée, qu’heureusement agitent encore les vibrations les plus brutes du rock primitif et sanguin : en majesté cette semaine et dans la cacophonie la plus totale, saluons la horde trépidante et ingérable de Death Pedals.
Du rock hurlant et chaotique donc, pied au plancher, qui ne vous laissera pas un instant de répit avant d’avoir anéanti vos tympans et réjoui vos méninges. 6 bonnes années que dure le périple au pays du riff rageur, batterie de combat en première ligne, et hurlements rebelles à l’appui. Esprit du punk es-tu là ?
Pendant que le rejeton de McLaren incinère les archives des Sex Pistols dans un grand bruissement médiatique d’indignation, les Death Pedals s’activent pour entretenir l’incendie depuis leurs modestes mais fermes positions. En indé, tranquilles dans leur coin, avec une régularité de métronome, ils pondent de l’album et de la track, férocement constants dans le chant de guerre particulièrement offensif.
Faites vous plais’ en parcourant leur bandcamp, mettez le son à fond pour faire c…r votre dégénéré de voisin, à moins que vous ne l’invitiez pour un pogo bien sympa du samedi soir, entre bibine et petits fours Picard parce que faut quand même nourrir la bête, quoi ! Et dites-vous un truc, le punk perd peut-être ses idoles emportées par la Faucheuse, l’âme demeure, intacte, sauvage, noisy et claquante comme un étendard noir et fier !
Et plus si affinités