Et nous trouvons donc ces joyeux lurons amateurs de scrabble subversif et jeus de mots douteux dans les tiroirs d’Atypeek Music qui confirme ainsi ce talent si particulier à détecter les dingues et à encourager leurs déviances. Est-ce bien raisonnable ?
https://youtu.be/jrd2-s2cRVo
Donc un trio adepte d’une techno à tranchoir alourdie de synthés corrosifs et de boite à rythme en mode lobotomie, le tout enrobé serré dans des sacs poubelles et des bonnets de bain. Et pour couronner le tout des textes sans pitié : « un cerveau ça ne sert à rien ». Bref, dans un monde qui se barre en couilles, la démence toxique d’Infecticide fait office de Nef des fous post punk.
https://youtu.be/9Ii47azmzmA
Et de nous raconter des histoires absurdes et atroces d’une voix métallique un chouia éraflée, avec des chœurs séquencés comme des métronomes. Détraqués et contents de l’être, ces braves gars étalent nos points de rupture, s’en moquent, se roulent dedans, les bouffent, les vomissent, s’en badigeonnent … On cite généralement Front 242 en référence, perso cela m’évoque Antonin Artaud sous meth.
Et le pire c’est qu’on adhère au concept même s’il révulse, au fil de vérités pas très agréables à entendre mais incontestables : « Mourir c’est nul », on est bien d’accord. Mais l’entendre scandé comme un mantra, ça vous le visse dans le crâne. Finalement, en martelant ce type d’aphorisme, Infecticide érige sa propre philo de comptoir, de l’industriel-electro-dada barré et dark mais hautement nécessaire !
Et plus si affinités