Marsatac se targue de mettre en avant des jeunes talents aussi bien que des confirmés ou des inconnus du grand public, avec pour cela des scènes de volumes différents adaptées aux divers types de sets, aux multiples niveaux de développement, aux genres musicaux variés.
Et c’est ainsi que le vendredi 28 septembre 2012 vers 22h20, je suis passée par la scène 2 pour rallier la grande scène et le set d’Orelsan. Et là je me suis pris « Away ! » d’Aucan dans la gueule.
Une force de frappe incroyable, d’une violence totale, hypnotique dans les rayons verts, les nuances bleutées des lights propulsées à toute allure. Je n’ai même pas senti la porte à battants balancée par un spectateur indélicat et visiblement très entamé par l’alcool. Scootchée à la scène, la Delphine, face à ce trio en transe.
Une gestion du son qui rappelle par moment les Bloody Beetroots pour s’en éloigner immédiatement et replonger dans les affres d’une electro rock hardissime, pour ne pas dire metal et indus aux entournures, avec une forte coloration dubstep.
Le son décoiffe, l’image également, mais j’aurai beau faire, je ne pourrai jamais vous décrier la claque monumentale administrée en cette soirée. Comme quoi rien ne remplacera le live. La preuve édulcorée avec cette vidéo :
C’est un pâle reflet de ce que ces messieurs font sur scène. On y ressent l’osmose, la tenue du plateau dans l’éclate totale, ce moment où l’electro set devient un vrai live avec le contact aux instruments, la fusion avec le public.
De ce que j’en ai compris ils bûchent un nouvel album. Je me tiens prête. Et au passage une petite réflexion sur le rôle des festivals. En l’état, si je n’avais pas fichu les pieds à Marsatac, je serais probablement passée à côté de ce monstrueux coup de cœur. Merci donc aux orgas de ces events de creuser leur prog, de prendre des risques, de miser sur la mixité et l’éventail des talents.
Et plus si affinités